Résistance

Publié le par Volvic

C'est non sans une certaine émotion que je souhaite rendre un hommage à tous les résistants. En particuliers aux résistants en temps de guerre. Plus précisément, un hommage à la Résistance Intérieure Française durant la Seconde Guerre Mondiale. En fait, à mon grand-père...


La Croix de Lorraine, symbole choisi par Emile Muselier pour la Résistance

RIF

 

 

La résistance intérieure française, appelée en France La Résistance, désigne l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre Mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axeet ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'Armistice du  22 juin 1940 jusqu’à la Libération en 1944.

Cette lutte a consisté en des actions de renseignement, de sabotage ou des opérations militaires contre les troupes d'occupation (essentiellement allemandes) et aussi les forces du Régime de Vichy. Mais elle englobe aussi des aspects plus civils et non-violents, ainsi l'existence d'une vaste presse clandestine, la diffusion de tracts, la production de faux papiers, l'organisation de grèves et de manifestations, la mise sur pied de multiples filières pour sauver les prisonniers de guerre évadés, les réfractaires a STO et les Juifs persécutés.

La Résistance a pu se manifester en ville comme à la campagne, surtout après la naissance des maquis au printemps 1943. L'armée des ombres a rassemblé des hommes de tous horizons, exposés tous à une terrifiante répression de la part du RSHA (dont fait partie la Gestapo), de l'Abwehr, de la Wehrmacht, ainsi que de la Milice Française, ou encore de la police de l’Etat Français.

Si la Résistance active et organisée n'a jamais rassemblé plus de 2 ou 3 % de la population française, elle n'aurait pu survivre ni se développer sans de multiples complicités populaires, en particulier à l'époque des Maquis.

L'histoire de la Résistance intérieure, toute différente qu'elle soit de celle de la France libre, n'est pas dissociable de cette dernière. Le général de Gaulle, chef des Français libres, a ses agents en métropole occupée par le biais des réseaux du BCRA ou d'envoyés tels que Jean Moulin, Pierre Brossollette et Jean Bingen. Ces derniers reçoivent la charge d'unifier la Résistance intérieure, sous l'égide de Londres puis d'Alger. La création du Conseil National de la Resistance par Jean Moulin, le 27 mai 1943, puis celle des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) par Jacques Bingen, le 1er février 1944, marquent les jalons essentiels d'un processus d'unification parfois difficile, mais sans équivalent dans le reste de l'Europe occupée.

Des formes de résistances ont également existé en Afrique du Nord ou dans le reste de l'Empire Français, ainsi que dans les trois départements annexés.

Mon grand père était un maquisard. Et ma grand mère cachait des juifs. Pour notre génération, c'est une situation impossible à réaliser. Cette période reste de simples mots, couchés dans les livres d'Histoire de l'école. Comme un roman.

Comme beaucoup, ils ont contribués à changer l'Histoire. A empêcher les générations futures, nous, de vivre sous un régime imposé (bien que meme en démocratie, on arrive à élire des abrutis!).
Merci à eux, merci à tous ceux qui ont sacrifiés leur vie, tous ceux qui se sont battus jusqu'au bout.
Tout simplement, merci!

Pour toi, pépé, je suis fière de toi...


Publié dans Histoire

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J
Mon grand-père et ses frères aussi en furent. Faut dire juifs, polonais et communistes, pas trop le choix.Mais des gens comme ma grand mère ou encore la boulangère qui les cachait, catholiques français, avec des papiers français et qui se sont qu'en même impliqués, il en existe. Pas beaucoup, il y avait pas beaucoup de Jean Moulin, mais qu'en même.Cela rend un peu moins amer la collaboration de cette époque.Moi aussi je suis fière d'eux :)
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